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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/92

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Quel est ce poison lent qui coule dans mes veines,
Et m’abreuve de ses langueurs ?
Quand mon ame n’a point de peines,
Pourquoi mes yeux ont-ils des pleurs ?




Elle avait à peine achevé d’en écrire le dernier mot, qu’un de ses gens vint lui annoncer la visite d’une duchesse douairière, pour laquelle elle avait beaucoup de vénération. Elle se leva précipitamment pour aller la recevoir, et laissa glisser son souvenir à terre, en croyant le serrer dans sa poche.

Tandis qu’elle causait avec la duchesse, M. de Simiane vint se promener dans le jardin avec quelques amis : un d’eux vit de