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Page:Dugas - Psyché au cinéma, 1916.djvu/102

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semble des actes humains, fut donc un rêve mauvais qui se dissipe. Aimons que de la mort sorte l’éblouissement des résurrections ! Désormais, je ne blasphémerai plus devant la réalité, je verrai en elle non une ennemie, mais une faiseuse de beau, celle qui suscite le divin ! On l’accable de mépris souvent, on voudrait lui faire porter tout le poids de nos petites misères, on la maudit tout court d’être ce qu’elle est. Nous devrions la bénir ; elle nous révèle à nous-même, elle nous apprend ce que nous sommes et ce que nous ne serons jamais. Que je serais injuste de ne pas la chanter, de ne pas reconnaître en elle la génératrice des plus solides pensées et des mouvements les plus certains de notre être affectif. Abais-

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