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Page:Dugas - Psyché au cinéma, 1916.djvu/99

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vers lesquelles, humaine au-delà des humaines, tu redescends. Ah ! Ah ! je ris, mais de ce que tu me fais gémir sous ta caresse désordonnée. Je suis ivre de bonheur et de regret ! Quelle victoire est-ce donc que la tienne, de me soumettre ainsi à ton empire et à ta déraison, ô Vénus défunte, et qui m’est plus vivante que toutes celles qui pervertissent la nuit ou aspirent le jour véritable !

Je maudissais les hommes et moi-même : ta vision fut la douceur qui sauve. Mon cœur stérile vient de renaître et de vibrer en s’élançant vers toi. Je te salue, libératrice de la sécheresse ! De vaines pensées et des soucis vulgaires se déprennent de moi, tombent comme des liens brisés. La tunique du sarcasme et de l’or-

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