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Page:Dujardin - Antonia, 1899.djvu/53

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ANTONIA




Scène IV


Les derniers moments du crépuscule sont venus ; les étoiles commencent à poindre lumineuses dans toute l’étendue du ciel.

Lentement, par petits groupes, les Bourgeois se retirent. Les Jeunes filles sont restées.

Une partie de la scène est vide ; on aperçoit toute la profondeur du théâtre.

À ce moment parait Pâris, le berger galant. Heureux, insouciant, il s’approche de l’Amante. Avec un sourire, et d’un geste vague, il montre le paysage nocturne et fleuri.


Paris
à demi voix

Belle !
Voici des fleurs nouvelles,

Des fleurs fraîches nées
Après les fleurs fanées,