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Page:Dulaure - Des divinités génératrices ou du culte du phallus chez les anciens et les modernes, 1805.djvu/10

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tes, des idiomes, des costumes mêmes, celle des moyens de transmettre, le langage ou de l’écrire ; celle des cérémonies superstitieuses observées lors des naissances, des mariages et des morts ; des pratiques propres à détourner les accidens fâcheux, les calamités, les maladies, à amener l’abondance et la prospérité, à implorer la divinité et à se la rendre favorable ; ces comparaisons, dis-je, peuvent procurer sur l’origine des différens peuples, des connaissances plus certaines que celles qu’on peut retirer de là plupart de nos traditions historiques.

Mais un obstacle peut arrêter la plume de l’historien des mœurs ; et cet obstacle résulte de la grande différence que la distance des tems et celle des lieux ont établie entre les opinions, les bienséances et la langue des siècles passés, des pays étrangers, et celles