Page:Dulaure - Des divinités génératrices ou du culte du phallus chez les anciens et les modernes, 1805.djvu/20

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avec le corps humain, auquel on l’adjoignit ensuite ; on ignorait que son adjonction à différens corps, tels que troncs d’arbres, bornes, figures humaines, avait donné naissance à plusieurs divinités ; aux Hermès à Phallus, à Priape, à Pan, aux Faunes, aux Satyres. On se doutait de l’affinité de ces diverses divinités ; mais on n’avait pas encore aperçu le lien qui les unissait, ni ce qu’ils avaient de commun dans leur origine.

On ne savait pas non plus, ou l’on ne savait que vaguement, que le culte. du Phallus se fût conservé en Europe jusqu’à nos jours.

On n’avait jamais comparé ce culte avec celui des autres divinités génératrices, ni montré l’identité de leurs motifs ; on ne l’avait point comparé avec des institutions, des mœurs qui y ont un grand rapport ; comparaison