ACTE PREMIER.
ANTONY.
ADÈLE.
OLIVIER DELAUNAY.
LA VICOMTESSE DE LANCY.
CLARA.
Scène PREMIÈRE.
Adieu, chère amie, soignez bien votre belle santé ; nous avons besoin de vous cet hiver, et, pour cela, il faut être fraîche et gaie, entendez-vous ?
Soyez tranquille, je ferai de mon mieux pour cela ; adieu. Clara, sonne un domestique ; qu’il fasse avancer la voiture de madame la vicomtesse.
Entendez-vous bien : la campagne, le lait d’ânesse et l’exercice du cheval, voilà mon ordonnance. — Adieu, Clara.
Scène II.
Sais-tu pourquoi la vicomtesse ne parle plus que de médecine ?
Sais-tu pourquoi, il y a un an, la vicomtesse ne parlait que de guerre ?
Méchante !
Oui, le colonel Armand est parti, il y a un an, pour la guerre d’Alger. M. le docteur Olivier Delaunay a été présenté en son absence à La vicomtesse. La guerre et la médecine se donnent la main. Et tu sais que notre chère vicomtesse est le reflet exact