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Page:Dumas - Isaac Laquedem, 1853, tome 5.djvu/29

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en même temps que de jeunes filles et de jeunes garçons apportaient à chaque convive deux couronnes : une grande, l’autre plus petite ; la grande pour la passer autour du cou, la petite pour la poser sur la tête ; ces couronnes étaient de myrte, de lierre, de lys, de roses, de violettes, de safran ou de nard ; mais, invariablement, entre les feuilles et les fleurs, se tordait une branche d’ache, plante préservatrice de l’ivresse.

Ce repas eût fait honte aux repas des deux gourmands contemporains dont l’histoire nous a conservé les noms : Octavius et Gabius Apicius. Outre les vins grecs de Chypre et de Samos ; outre le vieux falerne consulaire dont parle Tibulle, et qui datait de l’an 632 de Rome, outre ce breuvage nommé mulsum que l’on composait avec du vin de