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Page:Dumas fils - La Dame aux camélias, 1852.djvu/404

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XXVII


— Vous avez lu ? me dit Armand quand j’eus terminé la lecture de ce manuscrit.

— Je comprends ce que vous avez dû souffrir, mon ami, si tout ce que j’ai lu est vrai ?

— Mon père me l’a confirmé dans une lettre.

Nous causâmes encore quelque temps de la triste destinée qui venait de s’accomplir, et je rentrai chez moi prendre un peu de repos.

Armand, toujours triste, mais soulagé un peu par le récit de cette histoire, se rétablit vite, et nous allâmes ensemble faire visite à Prudence et à Julie Duprat.