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Page:Dumont - Brest, 1833.djvu/139

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Mon poème n’est pas ce qu’il doit devenir :
De faits intéressans je saurai l’enrichir,
Alors que je pourrai consulter nos annales,
Sur ces vailîans soutiens de nos forces navales
A qui j’ai réservé d’énergiques accords.
Leur gloire applaudira mes louables efforts.
Ma Muse, qui pour eux possède tant de zèle,
A déjà, de plusieurs, fait un portrait fidèle :
Elle ne veut offrir leurs éclatans exploits
Qu’alors qu’elle pourra les montrer à la fois.
Pour peindre des héros si dignes de mémoire,
Il faut interroger les fastes de l’histoire :
Il faut que le récit de nos combats fameux
Fasse jaillir soudain des accens généreux.
 
Ô port ! dont la splendeur par ma Muse est dépeinte,
Quel heureux avenir s’attache à ton enceinte !
L’espoir le mieux fondé prédit que tes destins
Accompliront toujours de glorieux desseins.

Fin du Chant seizième et dernier.

ERRATA.

Dans tous les endroits de ce poème où il y a Thétis, lisez Téthys.

Page 25, vers 4, au lieu de pour, lisez par.

Page 100, vers 4, au lieu de encore, lisez encor.