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Page:Dumont - Paris-Éros. Première série, Les maquerelles inédites, 1903.djvu/234

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connaisse leur plastique, la nature et la couleur des accessoires ; car ce n’est pas précisément pour les aveugles qu’elles font montre de bon garçonnisme.

On connaissait à la Malespine autant d’amants que le calendrier porte de noms de saints, et elle avait avoué à la dame du Virolet qu’elle n’avait pas encore trouvé ce qu’elle cherchait.

— Quoi alors, ma chère ?

— Une bourse de sequins dans le fond d’une culotte.

C’est à peu près ce que toutes les chauffeuses cherchent.

D’autres sont frôleuses, intoxicantes.

Les plus hardies vont jusqu’aux sollicitations égarées, aux constatations priapiques.

Si en France des milliers de pigeons tombent dans les filets des chauffeuses, on n’y assiste que rarement à l’écœurant spectacle du chantage au mariage devant les tribunaux.

En Angleterre, il ne se passe pas de jour qu’une action de ce genre ne soit plaidée en justice.

Serait-ce parce que la France est le pays des merles et l’Angleterre celui des corbeaux ?

L’odyssée tribulatoire suivante est arrivée à Gustave Sabin, fils d’un riche manufacturier du Nord, que son père avait envoyé à Londres pour