Aller au contenu

Page:Duplessis - Aventures mexicaines, 1860.djvu/260

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Vous supposez juste. Je parle d’autant plus sérieusement, que je connais la personne qui a découvert les mines du Sacramento.

— En vérité ! en vérité ! — s’écria le Kentukien, en repoussant loin de lui, par un geste sublime, son assiette toujours garnie de la pyramide. — Et puis-je vous demander quelle est cette personne ? Le puis-je ?

— Cette personne n’est autre que le señor Rafael Quirino, ici présent.

— Le señor Rafael ! — s’écria miss Annette B… en rougissant d’une façon charmante.

— Lui-même, miss, — et il est entré à ce sujet, avec moi, dans des détails qui ne me permettent pas de mettre ses paroles en doute un seul instant…

Que dicen, que disent-ils ? — me demanda le Gambusino, qui ne comprenait pas fort bien l’anglais, — ils parlent de moi, n’est-ce pas ?

— C’est monsieur, se hâta de répondre miss Annette en espagnol, et en me désignant, — qui affirme d’une façon positive que vous avez découvert les mines d’or du Sacramento.

— Le señor dit vrai, — répondit froidement Quirino.

— Mais en ce cas, — reprit miss Annette avec une certaine agitation dans la voix et en hésitant, — ce