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Page:Duplessis - Aventures mexicaines, 1860.djvu/9

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I

Il était huit heures du soir : je devais partir de Mexico, le lendemain matin, à quatre heures, pour la Vera-Cruz, et comme à Vera-Cruz je m’embarquais pour retourner en Europe, j’avais une quantité considérable de courses à faire dans la soirée.

Commissions promises, visites en retard, adieux oubliés, doubles adieux, etc., etc. Enfin j’étais poursuivi par ce cortége d’ennuis inévitables à tout voyageur qui se trouve au moment de quitter un pays où il a longtemps séjourné.

Indécis et de fort mauvaise humeur, je parcourais à grand pas le large trottoir bordé de chaînes qui