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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/123

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Un coup assez violent qui atteignit l’Irlandais à la hanche accompagna ces paroles : le nouveau venu, joignant la brutalité à l’insulte, avait frappé du pied le condamné.

Fitzgerald se dressa autant que le lui permettaient ses chaînes, et fixant un œil ardent sur son agresseur :

— Lâche ! s’écria-t-il, si je possédais ma liberté, tu aurais déjà payé de ta vie cet outrage !… Qui es-tu ?… Ah ! c’est vous, juge-bourreau ! J’aurais dû m’y attendre : vous venez, n’est-ce pas, jouir de mes dernières souffrances ?… Mais non, je me