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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/158

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du reste, rien d’étonnant. Habitué à faire trembler tout le monde, à voir les fronts des criminels les plus audacieux et les plus endurcis s’incliner humblement devant lui, l’inconcevable hardiesse de ce Fitzerald qu’il foulait, pour ainsi dire, sous ses pieds, avait dû lui causer une singulière surprise. Et puis, sa fureur était si grande, sa colère si folle, que l’excès même en paralysait l’effet.

Près d’une demi-minute se passa avant qu’il se sentit capable de renouer l’entretien. Quand il le fit, soit qu’il craignît de montrer par la véhémence de ses invectives combien il avait été profondément atteint, soit qu’il suivît un plan à l’instant