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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/161

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avait quelque chose de contraint. Fitzgerald, en effet, commençait à douter de son triomphe : il pensait que le grand juge, ainsi que le tigre enivré par l’odeur du sang pouvait bien en flairant un cadavre, tout sacrifier à son appétit présent, à son instinctive et misérable cruauté. Aussi se hâta-t-il de reprendre la parole :

— Mylord, dit-il, il faut, si je rêve, que mon sommeil soit bien profond, car votre voix n’a pu le dissiper. Je me vois toujours, plus que jamais, sur le chemin la liberté et de la fortune.

— Ton obstination, aimable et ingénieux