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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/181

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froi, ne t’avise pas d’une pareille maladresse ! Je ne te pardonnerais de ma vie !… Pendre mes créanciers, mais ce serait me retirer tout crédit… Quel fournisseur voudrait traiter avec moi, quand on saurait que je paie mes dettes en mandats tirés à vue sur Jack Ketch, et acquittés par ce dernier à son comptoir en plein vent de Tyburn ?… Mon cher Jim, je t’en conjure, laisse en paix mes créanciers…

— Ainsi tu t’obstines à ne rien accepter de moi ! s’écria Jefferies furieux. C’est donc par raillerie et non par amitié que tu m’appelles ton cher Jim ? misérable vagabond ! Tiens-toi bien ! tiens-toi bien !… Je te ferai arrêter dès demain comme faux témoin,