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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/238

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mes roulèrent le long de ses joues, et des sanglots étouffés sortirent de sa poitrine.

Tout à coup, le bruit d’une crécelle vivement agitée retentit à quelques pas d’elle et la tira de sa douloureuse immobilité ; presqu’au même instant, une voix nazillarde et monotone se mit à psalmodier ces vers :

Vous qui gisez au cachot du coupable,
Préparez-vous, car vous mourrez demain !
Veillez ! priez ! l’heure qui, redoutable,
Doit vous livrer au juge souverain,
Approche !…

La jeune fille tressaillit, et, sans laisser