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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/257

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— Par le dieu Cupidon, la belle, s’écria-t-il enfin en la saisissant brusquement par le bras, savez-vous bien que votre fierté déplacée, vos mépris de commande commencent à m’impatienter furieusement. Bah ! il est inutile que vous vous débattiez ainsi. Je veux que vous m’écoutiez. Que diable ! vous ne me ferez jamais accroire que courir la nuit les rues de Londres soit pour une jeune fille un certificat de haute vertu ! J’admets, pour vous être agréable, que votre position dans le monde soit plus noble que ne le donnerait à penser la légèreté de votre conduite de ce soir, mais ma complaisance s’arrête là… Eh parbleu ! farouche beauté, je vois pendre et briller à votre poignet un long bracelet d’or qui je le jurerais, ne vous vient pas d’un hé-