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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/261

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nouvelles lanternes d’Heming : son visage resplendissant de beauté et de jeunesse, éclairé en plein par un jet de lumière, se détachait en vigueur sur le fond noir du mur ; un faisceau de rayon entourait sa tête comme une auréole et produisait une singulière illusion : on eût dit une vierge chrétienne de l’ère des martyrs défiant, la face illuminée par la foi, ses accusateurs, ses juges et ses bourreaux.

Soit que la souveraine beauté de la jeune fille eût dissipé tous les doutes de l’inconnu, soit que vaincu et subjugué par cette lumineuse image, il fermât les yeux sur un passé douteux pour lui, toujours est-il que ce fut d’un ton bien différent