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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/303

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— Sire, dit-elle en saisissant la main du roi avec une familiarité qui lui appartenait de droit et était acceptée à la cour, Votre Majesté se plaignait tout à l’heure de souffrir, et voici maintenant qu’elle change de visage. Charles, je vous en conjure, retirez-vous dans vos appartements… vous êtes faible encore et vous avez besoin de repos.

— Je vous remercie infiniment, chère amie, dit le roi en dégageant doucement sa main de la tendre étreinte qui la retenait, ce n’est pas de repos, mais tout au contraire de distraction que j’ai besoin. Ne voilà-t-il pas bientôt un mois que je ne suis sorti de ma chambre, si ce n’est pour me