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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/80

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tion et de la sobriété, vous seriez devenu centenaire. Ah ! quelles belles préparations sèches et alcooliques je vais faire avec les organes d’un tel sujet ! Oui, tout ce que je vois est impayable ! Mais je suis fou, en vérité, d’aller vous dire tout cela. J’espère cependant que vous ne me punirez pas de ma franchise en me demandant un prix exagéré. Voyons, mon cher monsieur, quelles sont vos prétentions ? Dites ? Je suis rond en affaires, moi ; je déteste la finasserie et ne marchande jamais… Malheureusement, mes moyens pécuniaires ne répondent pas à ma bonne volonté… Voyons, quel est votre prix ?

— Cinquante guinées, monsieur.