Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/140

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ne le laissa pas longtemps dans l’incertitude.

— Sentimental coquin, lui dit-il, ton élan de tendresse, en me donnant la mesure de tes facultés aimantes, t’a fait descendre de beaucoup dans mon estime… Voilà donc cet homme si fort au-dessus du vulgaire, si inaccessible à tous les préjugés ! Il sanglote, se pâme, s’évanouit de saisissement, parce qu’on le met en présence d’un jeune vaurien et d’une aimable coquine, dont le premier s’appelle son frère, et la seconde, sa sœur !… Du moment que les liens du sang ont encore un tel empire sur toi, glorieux vantard, il est