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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/142

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la vie. Je t’aurais laissé pendre comme un chien, même à la veille de l’avènement du roi Jacques II, sous le règne duquel je compte tirer de toi un excellent parti, si ta bonne étoile ne m’avait enfin fourni un moyen de m’assurer de ta fidélité.

— Oui, oui, je comprends, mylord !… Et, dussé-je augmenter votre cruelle joie, je vous l’avoue, ma tendresse pour ces pauvres enfants est bien grande !… Ce lien, le seul qui me rattache aux hommes, prend ses racines au plus profond de mon cœur… Mais, je vous le répète, mylord, il est le seul qui puisse enchaîner ma volonté… Du jour où je n’aurai plus à craindre pour Suzanne, je serai libre et fort !