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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/150

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juge, l’avantage est de ton côté. Je te sauve la vie, je te munis d’argent, je te rends à la liberté, je te mets sur le chemin de la fortune, et, ce qui est plus beau encore, je te donne la faculté de me trahir à ton aise, de te moquer de moi… impunément ! c’est ce que tu vas voir !… Je ne suis, tu dois en être persuadé, ni assez sot, ni assez naïf pour compter sur la loyauté. Ma première pensée, je le le répète, avant de me résoudre à employer, a été de m’assurer de ta fidélité.

— Mylord, ma reconnaissance…

— Ah ! Fitzgerald, voici que tu me traites en niais !…