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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/155

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le grand juge. Mais pour mettre ta sœur à l’abri de toute criminelle entreprise, il faudrait, pauvre fou, que tu eusses le pouvoir de disposer ainsi que bon te semblerait de la charmante Suzanne.

— Je suis son aîné, mylord ! et puis Suzanne m’aime trop sincèrement pour qu’entre nous deux il soit jamais question d’autorité… Elle sait bien que je n’ai en vue que son bonheur. Il me suffit d’exprimer un simple désir pour que ce désir devienne à ses yeux un ordre sacré.

— Et qui donc met en doute l’obéissance