Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/159

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

comme sa complice, avait suffi pour éteindre sa colère et dompter son indignation.

— Mylord, dit-il avec une humilité que jamais encore il n’avait montrée au grand juge, vous aviez raison : vous êtes plus fort que moi ! À partir de ce jour, je suis votre esclave, je deviens votre chose… J’obéirai aveuglément à vos ordres ; je m’efforcerai de deviner, de prévenir vos moindres désirs… Seulement, mylord, je vous en supplie à mains jointes, ne prolongez pas au-delà des forces humaines mes douloureuses épreuves, mon insupportable agonie… Fixez-moi un terme, imposez-moi une tâche, après l’accomplissement de laquelle je pourrai reconquérir