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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/167

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aimée, jure-moi que jamais une des paroles échangées entre le grand juge et moi ne sortira de ta bouche ! que jamais notre Suzanne ne se doutera des relations qui existent entre nous et Jefferies !… Et si je dis nous, mon pauvre James, c’est que je compte maintenant sur toi pour m’aider à remplir ma rude lâche, de même que plus tard je ferai appel à ton dévoûment, lorsque sonnera l’heure de la vengeance !

— Frère, répondit James, tu peux compter, en effet, sur mon obéissance !… Pourvu toutefois qu’il ne nous arrive pas malheur !… Mon Dieu, que je serais donc heureux si nous allions réussir… car, alors, ce serait la fortune, n’est-il pas vrai,