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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/170

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tant une énorme perruque blonde, un habit brodé, des gants à franges, une culotte de soie ornée de glands d’or, et une épée de cour richement ciselée, se présentait à la porte de l’hôtel du grand juge : cet homme n’était autre que le premier page de Sa Majesté, l’impudent Chiffinch.

Il gravit lestement l’escalier, arriva dans l’antichambre et s’adressant à l’un des valets :

— Mylord est-il chez lui ? demanda-t-il.

— Oui, monsieur ; mais j’ignore s’il est visible… Qui dois-je annoncer ?