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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/178

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le grand juge en l’arrêtant par le bras : c’est non et c’est oui…

— Voilà un ingénieux moyen pour ne pas vous compromettre, mylord !… Qui donc, je vous prie, s’occupe aujourd’hui de l’intérêt de l’État ? Personne, que je sache ! Pas plus vous que moi, pas plus les ministres que Sa Majesté elle-même !… Si encore vous me disiez que vous avez besoin, dans votre intérêt privé, de la beauté de Suzanne, je pourrais vous croire ; mais, mettre l’État en avant, allons donc ! c’est montrer pour mon intelligence un mépris sans bornes ! Autant vaudrait me traiter de niais ou de puritain !