Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/200

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— J’ai, dit-elle, monsieur l’ambassadeur, quelque chose de très important à vous dire, qui, si on le savait, mettrait ma tête en danger : le roi est catholique au fond du cœur, et il va mourir sans s’être réconcilié avec l’Église ; sa chambre est envahie par le clergé protestant, et je n’y puis y entrer sans scandale ; le duc d’York ne pense qu’à lui ; il faut lui parler ; dites-lui qu’il y là une âme en péril. Il est le maître maintenant, il peut faire sortir tout le monde de la chambre du roi… Allez vite, ou il sera trop tard[1] !

  1. Textuel. V. Barillon, et Macaulay, qui cite le passage.