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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/235

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— Et je vous en prie, dit-il en terminant et d’une voix émue, je vous en prie, ne laissez pas mourir de faim cette pauvre Nelly !

Le lendemain matin, Charles II était tellement affaibli par la souffrance, qu’il eut à peine la force d’ordonner qu’on ouvrit les rideaux de l’appartement.

— Messieurs, dit-il aux courtisans en rappelant toutes ses forces pour prononcer ces paroles et essayer un dernier sourire, je vous demande bien pardon et vous suis bien reconnaissant de la fatigue et de la peine que vous a causées cette nuit de