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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/280

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un long regard qui exprimait tout à la fois la tristesse et la tendresse, c’est en vain que pour me tromper, pour me faire prendre le change tu essaies de chasser les nuages qui assombrissent ton front… À ces sourires contraints qui glissent pénibles et navrants sur ton visage, je préférerais des larmes… Ne m’aimes-tu donc plus, mon cher Fitzgerald, que tu te caches de moi, que tu veuilles supporter seul tes chagrins !

— Tais-toi, ingrat enfant, répondit l’Irlandais, tu blasphèmes !

— Pourtant, frère, si tu m’aimais, tu n’aurais pas de secrets pour moi, tu me confierais la cause de ta tristesse.