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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/294

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— Vous le savez, mylord, depuis que l’insouciant Charles II est mort, et que son odieux frère s’est assis sur le trône qu’il laissait vide, les maux qui pesaient sur la pauvre Angleterre se sont centuplés. Jacques d’York dispose des finances sans l’assentiment des Communes ; il tient sous sa main des troupes régulières dont les armes sont dirigées contre toutes les franchises de la nation ; la religion de l’État, il médite de la détruire pour faire triompher à sa place l’hérésie papiste. Toujours entouré de prêtres catholiques, il ose assister à la messe, au palais de Saint-James, les portes de sa chapelle ouvertes à deux battants ; la justice, il la déshonore en donnant pour adjoint au garde-des-sceaux Guildfort, qui ?… un Jefferies ! Vice-royauté sous