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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/321

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salon, se débarrassa avec une superbe aisance de son chapeau et de son manteau trempés de pluie, et les jeta sur une chaise ; puis, sans même prêter un semblant d’attention à ceux qu’il devait croire ses hôtes, il s’approcha du feu et s’y chauffa quelques instants, les mains tendues vers la flamme.

Ainsi éclairé de reflets rougeâtres et fantastiques, il semblait s’offrir avec une complaisance étudiée à l’examen de Fitzgerald et de James, qui durent moins s’étonner, en le regardant, de leur singulière passivité de tout à l’heure.

Le nouveau venu avait environ cinq