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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/10

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deviner qu’il avait pris ses précautions habituelles.

À la vue du vieillard, l’étranger se leva, fit un pas vers lui, et tandis qu’un sourire prévenant et digne s’épanouissait sur ses lèvres :

— Vous êtes, dit-il, monsieur, je le vois avec plaisir, le maître de céans. Je regrette vivement de vous avoir, sans doute, arraché à votre sommeil… Mais à qui dois-je de ne pas mourir cette nuit sur les grands chemins changés en torrents ?

— Je me nomme Burton. Je suis citoyen