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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/13

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— Allons, voilà de belles et nobles paroles ! Après les avoir entendues, je ne fais nulle difficulté de déclarer que j’ai eu tort… et je suis persuadé que maintenant tout est oublié… Pour sceller notre paix, vous me donnerez votre main, monsieur Burton… Vous me la donnerez d’autant plus volontiers que je suis un de vos compatriotes…

Il y avait tant de franchise, de laisser-aller et presque de bonhomie dans le geste et la voix de son hôte, que lord Lisle prit sans hésiter la main qui lui était tendue.

— Ah ! vous êtes Anglais aussi ? dit-il