Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/171

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Ah ! mon Dieu, s’écria-t-il, délivrez-moi de l’abominable soupçon qui se présente à ma pensée !… Perdre mon père et mépriser mon roi !… ne plus pouvoir venger lord Lisle qu’à la condition de laisser dans l’histoire une mémoire exécrée, un nom maudit !… Non, non, c’est impossible !… Sa Majesté Jacques II est sévère, inexorable, mais juste… La douleur m’égare !… Mon Dieu, mon Dieu, ayez pitié de moi !…

Tandis que le jeune homme prononçait, ou, pour être plus exact, murmurait ces mots, sir Charles Murray l’observait curieusement ; un sourire de contentement, de triomphe, flottait sur les lèvres du pu-