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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/204

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volonté de fer n’a jamais plié ; jamais tu n’as manqué à ta parole. Oh ! je t’ai suivi d’un œil attentif sur la terre étrangère ; je te connais, Percy, comme si jamais nous ne nous étions quittés, comme je te connaissais lorsqu’enfant nous souffrions et espérions ensemble, Si tu l’engages, Percy, à devenir un second moi-même, à me servir, — comme je le ferais pour toi, — dans mon ambition, dans mes passions et dans mes vengeances, alors je te dis : à nous deux le royaume d’Angleterre !

Jefferies, après avoir prononcé ces derniers mots avec une exaltation fébrile, regarda bien en face son interlocuteur et attendit sa réponse.