Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/207

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’unisson du mien ! Maintenant, Jim, revenons à ce qui nous concerne, à l’alliance ou au pacte, si tu le préfères, que tu me proposes… Sur mon honneur de soldat de fortune, sur les jours si tristement écoulés de notre jeunesse, je te jure que je te serai fidèle et dévoué jusqu’à la mort… que tes ennemis seront miens, que tes vengeances deviendront miennes ! Si par hasard, toutefois, tu voudrais frapper une tête qui me serait chère, alors, Jim, je te le dirais franchement, mais je ne te trahirais pas ! Il y aurait lutte entre nous deux, mais cette lutte, convenons-en bien à l’avance, ne pourrait rien sur notre amitié. Si je t’arrache ta proie, tu ne m’en garderas aucune rancune, si tu l’emportes sur moi, je ne conserverai nulle mauvaise