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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/243

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tendresse sans bornes elle vous à toujours montrés.

— Hélas ! Lucy, c’est précisément cette tendresse maternelle qui fera notre malheur à tous deux !… Voyez si ma mère, quelque affreux chagrin qu’elle sût devoir donner à son mari exilé, a hésité à me faire quitter, enfant encore, la religion de mon père pour me faire embrasser la sienne… Voyez si je n’ai point été forcé, à moins de la faire mourir de douleur, d’entrer dans les gardes-du-corps de ces princes qui ont jeté mon père dans l’exil !

— Oui, vous avez peut-être raison,