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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/245

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dans cet embarras charmant et douloureux à la fois :

— Je vous ai remerciée tout à l’heure, Lucy, pour de douces paroles que vous aviez prononcées, lui dit-il en la baisant au front ; je vous remercie maintenant pour celles que vous venez de penser sans les énoncer… Si nous sommes jamais séparés par la volonté de ma mère, que ferons-nous, n’est-ce pas ? C’est bien cela que vous avez pensé sans oser l’exprimer, n’est-il pas vrai, Lucy ?

La jeune fille inclina sa tête, posa son front sur l’acier poli de la cuirasse du