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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/248

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répondit la jeune fille avec une sainte naïveté. J’aimerai toujours le compagnon, l’ami de mon enfance ; j’aimerai toujours celui que mon père me présenta un jour en me disant : — « Ma fille, quand ta dix-huitième ainée sera accomplie, lord Lisle et moi, nous te donnerons pour époux sir Henri Lisle, dans la main duquel je place aujourd’hui ta main, en priant Dieu de bénir ces fiançailles. »

— Quelle adorable mémoire !… dit Henri.

C’est celle du cœur, mylord, répon-