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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/258

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Lord Lisle achevait à peine de prononcer ces mots, que la porte du salon s’ouvrit et que sir Charles Murray entra avec une dame âgée et richement vêtue.

Le visage de la nouvelle venue présentait de grandes lignes fièrement accentuées. Il était empreint d’une telle expression de souveraine fermeté et de volonté inflexible, qu’il paraissait dur au premier abord. Mais en l’examinant avec une bienveillante attention, on s’apercevait bientôt que cette femme avait plus souffert, durant sa vie déjà longue, par les affections douces de l’âme que par ses passions ambitieuses ; en un mot, qu’elle avait plus aimé encore que voulu. On