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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/266

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avait la poitrine trouée par une large plaie, immédiatement au-dessus du cœur. Les armoires étaient ouvertes, les vins pillés avaient été bus par les assassins… Mais ce qui m’a frappé d’étonnement, ce que je n’ai pas pu m’expliquer, c’est que votre honoré père a été bien certainement pansé… il y avait encore sur ses genoux un linge mouillé qui avait servi à étancher son sang… Ce n’est pas lui-même qui a pu aller ouvrir une armoire, déchirer surtout un drap dont la toile était forte et solide… qui ce peut être ? Je me perds en conjectures… Et ce n’est pas tout… un coffre de vieux chêne, où mylord mettait tous ses papiers précieux, était ouvert avec la clé et sans avoir été forcé… Or, il faut que ce soit mylord qui ait donné lui--