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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/287

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Murray tremblant d’émotion… Je n’aurais jamais consenti, sachez-le bien, à conduire ma fille à White-Hall, si la reine ne m’avait fait expressément appeler !

— Le mot que je viens de prononcer ne saurait vous blesser, sir Charles… Et d’ailleurs le mot n’y fait rien : nommez cette réception comme il vous plaira, je n’y tiens nullement. Ce sur quoi je veux attirer votre attention, ce sont les circonstances bizarres qui l’ont accompagnée… N’y avez-vous donc jamais réfléchi ? Avez-vous un seul instant cru que la reine Catherine de Bragance fût avertie de votre visite et qu’elle vous attendît ?… Si vous avez pu croire à la réalité de cette fable