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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/33

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remit avec insouciance à son adversaire triomphant :

— Vous l’avez gagné, dit-il ; prenez-le, il est à vous. Je ne vous demande à cette heure qu’une grâce ; c’est de me laisser dormir ; j’en ai, vous pouvez m’en croire, grand besoin !

— Ma foi ! nous allons en faire autant, car la nuit est déjà au milieu de sa course.

En prononçant ces mots, l’Irlandais regarda son frère, et mit, à l’insu de Barca, son index sur ses lèvres.