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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/46

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le blessé d’une voix désespérée, ne m’abandonnez pas !… Je me meurs, et il me reste bien peu d’instants pour vous dire beaucoup de choses…

— Ah ! pardonnez-moi, monsieur ! Je ne songeais qu’à vous venger, tandis qu’il faut maintenant vous porter secours… Voyons votre blessure… Je m’y connais, j’en ai tant vu !…

Le capitaine Barca se mit sur un genou devant lord Lisle, entr’ouvrit sa chemise, et vit à deux pouces au-dessus du cœur une large plaie béante ; le sang s’en échappait en bouillonnant.