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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/50

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proche dans les mots que je viens de prononcer !… J’honore en vous le compagnon d’armes du protecteur… Quant au juge de Charles Ier, qu’il soit bien persuadé qu’à sa place j’eusse agi comme lui…

— Dites-vous vrai, capitaine ? reprit le vieillard en s’animant. Oh ! jurez-moi que c’est bien là le fond de votre pensée ! qu’il n’y a dans vos paroles ni un désir d’adoucir mes dernières douleurs, ni une pitié dont je n’ai que faire.

— Je jure, sur mon honneur de soldat, que ce que je vous ai dit, je le pense !