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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/60

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dossier du fauteuil, son souffle s’arrêta, une écume rougeâtre empourpra ses lèvres décolorées, et son œil s’éteignit entre ses paupières restées ouvertes.

Le rude soldat qui assistait a cette longue agonie parut un instant touché de compassion ; il prit la main du vieillard qui pendait inanimée, la serra dans la sienne et la laissa retomber.

— Mort ! dit-il avec tristesse.

Debout et immobile, il regarda quelque temps la noble victime dont il venait de